Notice descriptive

Ressort fiscal du Centre des impôts fonciers de Colomiers, rénovation cadastrale : états de section sur listes (1975-1979), matrices mécanographiques (1975-1979), répertoires généraux des locaux (1983-1984). (1975-1984)  

  • Contexte
  • Producteur
    Haute-Garonne. Direction départementale des services fiscaux
  • Présentation du producteur

    Les centres des impôts fonciers (CDIF) sont des services de la Direction générale des Finances publiques, administration issue de la fusion en 2008 de la Direction générale de la comptabilité publique et de la Direction générale des impôts. Les CDIF dépendent dans les départements chef-lieu de région d’une Direction régionale des finances publiques (DRFIP). En Haute-Garonne, la Direction régionale des finances publiques de la région Midi-Pyrénées et du département de la Haute-Garonne est née de la fusion de la Trésorerie générale et des trésoreries principales avec la Direction des services fiscaux. Suite au décret n° 2016-1264 du 28 septembre 2016, la DRFIP de Midi-Pyrénées devient Direction régionale des finances publiques de la région Occitanie et du département de la Haute-Garonne avec le regroupement des régions Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées.

    Installés dans les centres des Finances publiques, les centres des impôts fonciers gèrent la confection et l’actualisation du plan cadastral, la mise à jour des bases de fiscalité et répondent aux demandes des usagers pour toute question sur le calcul de la valeur locative (base utilisée pour le calcul des impôts locaux) des biens immobiliers ou demande d’extrait de plan cadastral. Quatre centres des impôts fonciers sont présents en Haute-Garonne, le CDIF de Toulouse, le CDIF de Muret, le CDIF de Colomiers et le CDIF de Saint-Gaudens. Le Centre des impôts fonciers de Colomiers est issu de l'ancien Centre des impôts fonciers de Toulouse Compans-Caffarelli qui, en déménageant sur le site de Colomiers en 1995, pris cette dénomination. Le CDIF de Toulouse Compans-Caffarelli est lui même issu de la scission du Centre des impôts fonciers de Toulouse Cité en 1993

  • Historique de la conservation

    Ce versement comprenait initialement en plus des typologies décrites, des états de section sur fiches. Ces états de section ont été recotés en 7415W afin de constituer une collection complète pour l'ensemble des communes de la Haute-Garonne.

  • Modalités d'entrées

    Versement

  • Dates d'entrée
    17/01/2000

  • Contenu
  • Présentation du contenu

    Ce versement se compose plusieurs types de documents. Les états de section sur liste sont des feuillets (modèle 6003 NM) reliés dans des classeurs et classés par commune, numéro de section et référence parcellaire (les références manquantes correspondent à des parcelles supprimées). Les feuillets précisent pour chaque parcelle, sa localisation, sa contenance, parfois son numéro primitif, le numéro communal de son propriétaire et des informations sur les mutations ou changements éventuellement survenus (année de mutation et numéro communal du nouveau propriétaire, référence à des documents d’arpentage…). Il est à noter que le numéro communal de propriétaire est composé de la première lettre du nom de famille suivi du numéro d'ordre. Pour connaître le nom du propriétaire, il faut consulter les tables des numéros de propriétaires (TN) sur microfiches (5955W). A noter, les numéros communaux de propriétaires des sociétés et administrations sont précédés d'une " * "ou d'un " + " suivi du numéro d'ordre. Ces documents ont remplacé dans les services du cadastre à partir de 1975, les fiches cartonnées 6003 (couleur bulle et format A5) qui comportaient les mêmes renseignements et avaient la même vocation. Ils constituent la passerelle entre le plan minute de conservation et les matrices cadastrales. Les matrices mécanographiques ou « mécanographiées » succèdent aux matrices grises dites du cadastre rénové et couvrent la période 1975-1979. Elles présentent le même contenu que ces dernières, sont toujours un formulaire pré-rempli mais le remplissage n’est plus manuscrit. Il résulte d’une saisie mécanique. Par ailleurs, elles ne comprennent que la liste des parcelles dites « supprimées », c’est-à-dire les parcelles qui sont sorties du compte du contribuable. Elles ne permettent pas de connaître les parcelles toujours présentes dans le compte d’une personne. Ainsi, par défaut, on peut considérer les parcelles absentes dans un compte comme toujours actives avant le passage aux microfiches en 1980. Les matrices mécanographiques présentent par ailleurs en début de matrice, des états récapitulatifs présentant les résultats généraux de la commune au regard de la taxe foncière relative aux propriétés bâties et non bâties (imprimés 6034 NM et 6035 NM) de l’année précédente, puis des feuillets individuels relatifs aux propriétés bâties et non bâties (imprimés 6039NM et 6040 NM) par année de suppression. Pour le chercheur, le point d’entrée de ces matrices sera le numéro communal de propriétaire figurant en rouge dans la case "numéro de compte" en bas des fiches états de section (7415W). Dans la mesure où les feuillets étaient édités annuellement par ordinateur, il conviendra de regarder à chaque année de suppression, s’il existe un feuillet pour le numéro communal de propriétaire recherché. Les fichiers des propriétés bâties (locaux) compilés dans les répertoires généraux des locaux des communes rurales (imprimé 6709), répertorient, par commune, toutes les informations relatives à l’identification et à l’évaluation des locaux. Il regroupe, au sein d'une commune, l’ensemble des informations concernant le local et la partie d’évaluation (PEV). La PEV est l’élément de gestion en bâti. Une PEV correspond à une fraction de local caractérisée par son affectation et faisant l’objet d’une évaluation distincte. Un local comporte au moins une PEV. Le local est identifié par son numéro invariant, par son indicatif cadastral complété des numéros de bâtiment, d’escalier, de niveau et de porte, ou par son adresse complète. Il ne faut pas confondre un local et un bâtiment. Un bâtiment peut avoir plusieurs locaux dans le cas d’une copropriété ou un seul dans le cas de monopropriété. La notion de local est à rapprocher plutôt du propriétaire et de l’avis d’imposition. Le fichier permet de disposer pour un local donné de son descriptif, de son évaluation et des bases de taxation.

  • Tris et éliminations

    Aucun

  • Mode de classement

    Les états de section sur listes, matrices mécanographiques et répertoires généraux des locaux sont classés par ordre alphabétique de communes.


  • Indexation
  • Type de documents
    état de section / matrice cadastrale

  • Conditions d'accès et d'utilisation
  • Modalités d'accès

    Consultable selon la législation en vigueur.

  • Modalités de reproductions

    Se reporter aux règlements en vigueur.

  • Lieu de conservation
    Toulouse - Site principal

  • Sources complémentaires
  • Cotes associées (autre producteur)

    5557W / 5906W / 7764W / 7765W /


  • Contrôle de la description
  • Rédacteur

    Réalisé par Séverine Cardenti (archiviste), sous la direction de Lise Calafato (cheffe de service) et d'Anne Goulet (directrice des Archives départementales).

  • Date de création :
    02/01/2024
  • Dernière mise à jour :
    03/01/2024 11:46:25
  • Règles de description
    Norme ISAD(G) du Conseil international des Archives, 2è édition, 2000
    Suivant les recommandations de l'instruction DITN/RES/2005/005 du 13 juin 2005 sur la normalisation de la description archivistique et l'ouvrage Les Instruments de la recherche dans les archives de Christine Nougaret et Bruno Galland (1999), adaptées au contexte des Archives départementales de la Haute-Garonne.

Pour aller plus loin

L'inventaire :

5980W

Le formulaire de recherche :

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